« La seule différence entre un fou et moi, c’est que je ne suis pas fou » aimait à répéter Salvador Dali. Derrière l’homme aux moustaches frisottées se cache l’un des créateurs les plus complexes et les plus connus du XXe siècle.
Avec plus de 200 œuvres, regroupant des peintures aux montres dégoulinantes et aux sujets anamorphiques, des sculptures d’objets, des décors pour Hitchcock, voila un « tout Dali » à Beaubourg.
L’exposition consacrée à Salvador Dali au Centre Pompidou a démarré très fort, avec plus de 200 000 visiteurs depuis sont ouverture, le 21 novembre. Trente-trois ans après la grande rétrospective Dali, qui avait attiré plus de 840 000 visiteurs au Centre Pompidou (un record de fréquentation jamais égalé depuis), l’exposition réunit plus de 200 œuvres jusqu’au 25 mars.
Salvador Dali envahit cette exposition de sa personnalité exubérante et sulfureuse. La mise en scène réserve des surprises et se révèlent presque aussi délirantes que celles du musée de Figueras en Espagne, entièrement consacré à l’artiste.
Devant cette affluence et pour garantir de meilleures conditions de visites, le président du Centre Pompidou, Alain Seban a décidé d’étendre les visites nocturnes à tous les jours de la semaine.
Cette exposition sera ensuite présentée au Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia de Madrid, du 23 avril au 2 septembre 2013.
La persistance de la mémoire,l'une des oeuvres les plus connues du travail de Dali et populairement connue comme les« montres molles », peinte en 1931 entre Cadaqués et Paris.
© DR